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POINTS DE VUE 

La Liste Citoyenne de Tournefeuille, engagée dans les luttes pour la défense des Services Publics et des conquêtes sociales, met à disposition textes et vidéos traitant des luttes du moment. Nous préconisons le débat contradictoire pour que chacun puisse se faire une opinion au delà des seules thèses présentées par les grands médias

Ancre 1

Stop aux mesures liberticides !
Sortons la santé de la marchandisation !
Contre la crise sanitaire et sociale, des moyens humains et matériels maintenant !


MANIFESTATION
Samedi 7 novembre.
A Toulouse : 14H Place Saint-Cyprien



Premiers signataires : CGT CHU Toulouse 31, FSU 31, Solidaires 31, Sud santé Sociaux 31, UET, Ensemble 31, LFI 31, LO 31, NPA 31, PG 31, ATTAC, Cercle des voisins, Copernic, Comité 31 du mouvement de la paix, CSPK, DAL31, Handi-Social, Toutes en grève 31...


Cela fait maintenant 9 mois que nous avons été touchés par la première vague du COVID. 9 mois qu’a été mis au grand jour le fait que notre système de santé, que le monde entier nous enviait, n’était plus performant parce que les politiques successives n'avaient cessé de le casser. 9 mois que des associations demandent la fermeture des centres de rétention et une mise à l'abri digne des personnes à la rue. 9 mois pendant lesquels rien n'a été fait pour que la catastrophe sanitaire qui s'était déroulée ne se reproduise plus jamais.

Le Ségur de la santé n'a répondu en rien aux principales revendications des personnels hospitaliers pour des soins de qualité : des postes et des lits. Les personnels du médico-social en sont par ailleurs les grands oubliés. Nous sommes désormais face à une nouvelle vague, et le gouvernement n'a pour seules réponses qu'une série de mesures toutes plus liberticides les unes que les autres visant à pallier les défaillances du système hospitalier : interdiction de manifester, de se rassembler, de circuler... En bref boulot, métro dodo.

Depuis 20 ans ce sont plusieurs dizaines de milliers de lits qui ont été supprimés, 8000 sur les 2 dernières années. Les "12500 lits de réanimation" annoncés par le ministre de la santé sont un mythe : pas un lit n'a été créé, il s'agit de lits existants pouvant être transformés, mais à quel prix? Il est intolérable que pour la seconde fois de nombreux patients souffrant d'autres pathologies, parfois graves, se voient refuser l'accès aux soins à l'hôpital. Selon les premières estimations plusieurs milliers en mourront et plusieurs dizaines de milliers subiront une dégradation de leur état de santé. 

A l’heure où nous écrivons ces lignes, 3000 lits de réanimations sont occupés par des patients CoViD ainsi que plusieurs milliers de lits d’hospitalisations. La situation est particulièrement critique en région parisienne et dans certaines métropoles mais c’est l’ensemble du territoire qui est touché.

Au début du mois d’octobre Olivier Veran lançait un appel à l'aide aux personnels soignants. De qui se moque-t-il ? Depuis des années les suppressions de postes s'enchaînent, plusieurs milliers au niveau national. Depuis des années les conditions de travail se dégradent à tel point que désormais la "durée de vie" d'une infirmière à l'hôpital n'est plus que de 7 ans. Depuis des années les emplois proposés ne sont que des enchaînements de contrats précaires, de périodes d’essais de parfois 8 mois, et il s'étonne du fait que les personnels soignants ne répondent pas à des propositions de contrats de 3 mois sous payés pour gérer l'épidémie de CoViD ? Beaucoup l'ont fait en mars et n'ont eu pour seule réponse que des applaudissements et des promesses de médailles quand ils n’ont pas eu à se disputer une prime « au mérite ». Ils ne le feront pas deux fois. 

Ce n’est pas ce type de reconnaissance qu’attendent les personnels et les usagers. Il faut dès maintenant organiser la réouverture de tous les lits, de toutes les structures et hôpitaux de proximité qui ont été fermés pour un égal accès de tous à des soins de qualité. Le besoin est aujourd'hui de 100 000 lits supplémentaires, il faut dès maintenant organiser le recrutement de 100 000 personnels dans les hôpitaux. Quant aux EPHAD, 200 000 personnels supplémentaires sont nécessaires et il faut permettre aux personnes âgées et handicapées qui le souhaitent de pouvoir vivre dans leur domicile ou dans un lieu de vie vraiment choisi avec un accompagnement pluridisciplinaire de qualité 24h/24 par des services de proximité. Sinon nous courrons droit à la catastrophe : de nombreux lits sont aujourd’hui fermés fautes de soignants, notamment car il est impossible de remplacer ceux malades du CoViD. Ce n’est pas en empêchant les personnels de prendre leurs congés, en les appâtant avec des heures supplémentaires à la clef de nous pourrons faire face à cette crise sanitaire.

Nous ne pouvons plus accepter qu'on restreigne nos libertés, notre vie sociale, alors qu'en parallèle rien n'est fait pour l'hôpital public. Nous ne pouvons plus accepter qu’on tente de nous faire croire que nos comportements individuels sont responsables de la majorité des contaminations en balayant d’un revers de main les contaminations dans les transports et milieux professionnels. Nous dénonçons les politiques hypocrites des préfectures concernant les plus précaires et les sans-abris, les expulsions locatives avant le début de la trêve hivernale se multiplient. Comment un précaire ou un sans-abri peut respecter un couvre-feu sans toit ?"

Les premières victimes sont encore une fois les précaires, avec un million de personnes supplémentaires passées sous le seuil de pauvreté depuis le début de la crise. Ce sont également les femmes, pour qui le couvre-feu peut entrainer de graves conséquences lorsqu’elles se retrouvent enfermées auprès d’un homme violent. Pour tout cela, nous ne pouvons accepter les dernières mesures annoncées par le gouvernement sur le PLFSS 2021 (projet de loi de financement de la sécurité sociale) il s’agit d’une économie de 4 milliards d’euros sur les postes de travail, sur les remboursements de soins notamment pharmaceutiques…et nous ne pouvons pas non plus accepter qu’en parallèle une fois encore on fasse payer les plus pauvres avec le forfait de 18 euros imposé aux urgences pour les patients qui ne se feront pas hospitalisés.

Nous ne pouvons plus accepter que des milliards d'euros soient accordés à des grands groupes qui licencient par milliers tout en versant des dividendes de millions d'euros à leurs dirigeants pendant que l'hôpital public meurt à petit feu.

Vous ne ferez pas taire notre colère.

Culture : sortir de cette crise. Nous publions ici un texte émanant d’acteurs du monde de la culture, qui tirent la sonnette d’alarme sur la situation catastrophique de leur secteur.

Les festivals, acteurs incontournables de la culture en France, et pourtant...

 

Lettre ouverte,

 

Paris, le 12 juin 2020,

Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le ministre de la Culture, Mesdames les Députées, Messieurs les Députés, Mesdames les Sénatrices, Messieurs les Sénateurs, Mesdames les Présidentes, Messieurs les Présidents d’associations d’élus,

 

On dit souvent que la France est une terre de festivals. Symboles de la réussite de la décentralisation culturelle, de la collaboration entre l’État et les collectivités territoriales qui fut fructueuse pendant des décennies, les festivals représentent aujourd'hui l'instrument de coopération et d'irrigation culturelles le plus adapté à la diversité des territoires, l'un de ceux qui a façonné le paysage culturel français tel que nous le connaissons.La période que nous traversons met en lumière le rôle incontournable des festivals dans le développement territorial, mais aussi artistique et culturel de notre pays, et en même temps leur grande vulnérabilité. Ce double constat pousse ses acteurs à revendiquer une place à part entière dans les politiques publiques de la culture.Premiers diffuseurs de culture en France, présents au plus près des populations, les festivals contribuent activement à l’objectif d’équité territoriale cher au ministère de la Culture. Leviers puissants de développement territorial, économique et stratégique, ils participent surtout à la création, à la diffusion des œuvres auprès de nouveaux publics et à la vivacité des territoires toute l’année, à travers des projets d’éducation artistique et culturelle. Dans une approche complémentaire des salles de spectacle, ils jouent un rôle majeur dans la cohésion sociale et l’épanouissement d’une société démocratique ouverte à toutes et tous, raison d’être de notre République. Cependant à l’heure où nous vous écrivons, les festivals ne sont toujours pas considérés et reconnus par l’État à la hauteur des enjeux qu’ils représentent dans le paysage culturel national, dans leurs missions de service public et d’intérêt général. Ils n’ont fait l’objet d’aucune politique spécifique d’accompagnement de la part du ministère de la Culture. Qui plus est, depuis 2003, ils sont même sortis de la DNO – directive nationale d’orientation - du ministère de la Culture et le nombre de festivals soutenus par celui-ci n’a ainsi cessé de diminuer.Pourtant dès 2015, les conclusions du rapport de Pierre Cohen sur les festivals préconisaient la mise en place d’une politique de l’État articulée, dans chaque région, aux politiques des collectivités locales. Ensuite, la « Mission festivals », mise en œuvre par Françoise Nyssen et confiée en février 2018 à Serge Kancel, a été subitement mise en sommeil sans aucune explication. Ce silence soudain fait pourtant suite à un dialogue fructueux entre nos organisations et les services de l’État qui a permis la rédaction d’une « Charte des festivals » dans la perspective d’une circulaire spécifique à destination des DRAC. Malgré la mise en place d’une cellule d’accompagnement des festivals par la DGCA qui a œuvré au mieux dans la mesure de ses faibles moyens, la crise sanitaire a renforcé ce sentiment d’abandon de la part de l’État, au moment même où les élus des territoires concernés, concentraient leur attention sur la catastrophe d’une possible disparition de l’offre festivalière.Ce sentiment s’en trouve d’autant plus accentué que le Fonds festivals, annoncé par le Président de la République et par le ministre de la Culture le 6 mai, a tout simplement disparu de l'actuel plan de soutien à la culture du 3e Projet de Loi de Finances Rectificative présenté en Conseil des ministres ce 10 juin.France Festivals et les cosignataires de cette lettre ouverte sont convaincus qu’à la veille des échéances électorales municipales, puis départementales et régionales, l’expression d’un engagement fort au sommet de l’État et des collectivités territoriales envers les festivals, à la croisée des enjeux nationaux et territoriaux, enrichira la politique culturelle de notre pays vers une meilleure prise en compte de la diversité des publics et des personnes sur l’ensemble du territoire. Dans un contexte où les questions sociétales sont bousculées en profondeur, nous avonsbesoin de reconstruire ensemble une politique culturelle ambitieuse pour tout l’écosystème du spectacle vivant, qui reconnaît l’importance de nos festivals dans le maillage territorial national, aux côtés des autres acteurs.Il est devenu primordial de lancer une large concertation au sujet de l’avenir des festivals. Ce dialogue constructif et nécessaire peut s’engager rapidement par la réactivation de la « Mission festivals » au sein du ministère de la Culture et par sa dotation des moyens nécessaires pour devenir un véritable outil de réflexion, de partage et concertation avec les collectivités territoriales et organisations professionnelles. À l'heure où se dessine un nouvel acte de la décentralisation et de la déconcentration, la mise en commun de nos expertises et la prise en compte de nos spécificités, qui dressent une carte unique de la diversité culturelle de notre pays, sont indispensables dans l’élaboration d’un plan culturel qui participera à la revitalisation de notre société et à son réenchantement. Dans cette perspective, nous sollicitons un rendez-vous dans les meilleurs délais.

 

Dans cette attente, et restant à votre disposition, veuillez agréer, Monsieur le Président de la République,Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le ministre de la Culture, Mesdames les Députées, Messieurs les Députés, Mesdames les Sénatrices, Messieurs les Sénateurs, Mesdames les Présidentes, Messieurs les Présidents d’associations d’élus, l’expression de nos salutations respectueuses.

"Thérèse et Thérèse" de l'Usine

Quel avenir pour la filière aéronautique ?

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La crise du transport aérien impactera sans doute lourdement et durablement l’industrie aéronautique et donc l’économie locale et la vie des habitants de Tournefeuille.

C’est pourquoi notre liste entend contribuer au débat sur l’avenir de l’industrie aéronautique.  Les choix qui sont devant nous, pour changer le modèle de transport et donc le modèle de production, ne pourront se faire sans l’intervention des citoyens. 

Voici quelques contributions :

 

1 - « Toulouse, un futur Détroit ? »

 

http://www.fondation-copernic.org/index.php/2020/04/29/vers-une-crise-economique-majeure-dans-toulouse-et-sa-region-toulouse-le-syndrome-detroit/

 

2 - « L’industrie aéronautique, une activité du passé, vraiment ? »

 

https://www.mediacites.fr/forum/toulouse/2020/05/04/lindustrie-aeronautique-une-activite-du-passe-vraiment/

 

3 - « Toulouse, un pays de Cocagne ? »

 

https://www.mediacites.fr/forum/toulouse/2020/05/09/toulouse-un-pays-de-cocagne/

 

4 – « Ni catastrophe annoncée, ni avenir radieux garanti, Toulouse sera le territoire que nous en ferons » 

 

https://www.mediacites.fr/forum/toulouse/2020/05/15/ni-catastrophe-annoncee-ni-avenir-radieux-garanti-toulouse-sera-le-territoire-que-nous-en-ferons/

 

5 – « Repenser l’avenir du transport aérien » 

 

https://www.mediacites.fr/forum/toulouse/2020/05/28/air-france-et-les-compagnies-a-bas-cout-repenser-lavenir-du-transport-aerien/?fbclid=IwAR2RFOTmhwzrWJQ9Ba-3pEYrTCYSxaioVPXqVkznOeAGsbV2W9csbkV5Z8s

 

http://www.universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article2067

6 - « Analyse du plan de soutien gouvernemental à l'aéronautique » 

http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article2085

7 - « Des avions, des hommes et des femmes, vidéo du débat public du 16 juin 2020  » 

https://www.facebook.com/universitepopulairetoulouse/posts/3252077468170246

Communiqué :

 

Retraite et 49-3: La Liste Citoyenne Tournefeuille pour un référendum sur la réforme.

Le gouvernement a décidé d’utiliser l’article le 49-3 pour faire passer par la force la réforme des Retraites, empêchant le débat et le vote de cette loi par les députés. 

Cette réforme est socialement injuste car elle aboutira à la fois à l’allongement de la durée du travail et à la baisse du montant des pensions. Il s'agit là d'une véritable escroquerie et d'un changement radical de modèle social. La porte est ainsi ouverte aux retraites par capitalisation, permettant aux assurances privées de capter les 300 Milliards d'euros gérées, à ce jour, par les caisses publiques.

Cette décision autoritaire et anti-démocratique a été prise par surprise en plein débat sur la crise sanitaire du Coronavirus, malgré un fort mouvement social émanant de très nombreuses catégories sociales et malgré l’opposition de 64% des citoyens.. C’est pourquoi la Liste Citoyenne Tournefeuille demande la tenue d’un référendum sur la réforme des retraites. (Pétition nationale: https://www.mesopinions.com/petition/politique/referendum-initiative-partagee-suite-49-3/81592)

 

A s’obstiner à vouloir faire passer coûte que coûte cette réforme avant les élections municipales, ce gouvernement donne ainsi à ce scrutin local une dimension nationale.

La Liste Citoyenne Tournefeuille s’est constituée pour que les citoyens s'approprient le pouvoir, en priorisant la justice sociale et environnementale. Aussi, nous appelons nos concitoyen-nes à marquer leur opposition à cette réforme et aux méthodes brutales du gouvernement macroniste, représenté localement par le candidat LREM Laurent Soulié.

 Les 15 et 22 mars, les élections municipales leur en offriront l’occasion.

NON À LA PRIVATISATION DES AÉROPORTS DE PARIS (ADP) :

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